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Bon nombre de fidèles lecteurs de cette rubrique nous ont fait part de leur étonnement de voir souvent les mêmes individus cités dans les anecdotes.

Pour infos, les deux premiers du hit parade de ce début de saison (Magic et Bayanis) sont souvent à l'honneur car ils sont omniprésents au stade et, donc, en première ligne pour se faire piéger.

Il faut avouer, aussi, que ce sont deux spécialistes, qui mettent un point d'honneur à confirmer leur réputation et n'ont jamais caché leur ambition pour les Mickey d'Or de fin de saison, en optant pour la tactique du plus grand nombre de nominations.

Mais que nos lecteurs se rassurent, il y a, au club, des adeptes de la tactique de l'unique, mais énorme, coup d'éclat qui peut s'avérer décisif dans le classement final.

 

Ce weekend, pas grand-chose à signaler si ce n'est l'avalanche de cartons sortis par les arbitres sur le terrain de Moingt.

Samedi soir, pour le match de l'équipe II, la sympathique équipe de St Foy Ste Sulpice n'en est toujours pas revenue.

Repartant de Montplaisir avec 5 cartons jaunes et 2 cartons rouges.

En fait, l'arbitre, bien connu pour ne tolérer aucun commentaire de la part des joueurs, a fait une véritable distribution de biscottes, destinées à ceux qui réclamaient une faute ou un carton pour l'adversaire. Coté Usem, les consignes avaient été données de fermer sa bouche, et aucun joueur n'a été sanctionné.

 

En parlant de biscottes, je ne peux résister au plaisir de vous raconter la blague «pourave» qui a fait rire Coco Beaudoux, tout le weekend :

Ou vont danser les biscottes le samedi soir ?

…En biscothèque !!!!

 

Une blague qui ne l'a amusé, que jusqu'au dimanche à 22h45, car, ensuite, il avait plutôt envie de pleurer, après la défaite de l'OL dans le derby.

Pour ceux qui l'ignorent, Coco Beaudoux, qui ne brille pas toujours par la pertinence de ses choix, est …un vrai, pur et dur supporter de l'OL !!

Ainsi, dimanche soir, sûr de la victoire des gones, il s'est débrouillé, pour que le derby puisse être diffusé sur la télé de la salle de réunion.

La plupart des membres de l'Usem étant à G. Guichard, seul Magic et le président étaient présents, prenant le risque de se faire charrier en cas de victoire de la bande à Aulas.

On ne peut pas dire que c'était un grand match mais le but vainqueur à la 90ème a été ressenti comme une belle revanche pour les fans des verts, qui ont été si souvent meurtris dans les arrêts de jeu, lors des dernières saisons.

Magic et le président purent, ainsi, quitter le stade en klaxonnant, pendant que Coco débarrassait la table, rangeait son matériel et fermait tristement les portes ....… dans la nuit noire et pluvieuse d'une sombre soirée d'octobre.

 

Pour finir, je voudrai répondre, aussi, à nos lecteurs qui pensent que cette rubrique subit le joug de la censure en refusant d'évoquer les tribulations de certains membres protégés.

Il faut savoir qu'une certaine déontologie nous interdit de relater des faits qui, bien que concernant des acteurs importants de l'Usem, ne sont pas des exemples à suivre pour la jeunesse.

Bien souvent d'ailleurs les personnes concernées sont les même qui sont abonnées aux anecdotes et si vos oreilles traînent du coté du stade Montplaisir, vous serez vite au courant des exploits de certains ….

 

Mais pour revenir à nos moutons et pour vous prouvez que personne n'est épargné (et avant qu'un pirate informatique ne divulgue l'histoire à sa manière), je vais revenir sur la mésaventure qu'a connu notre président, le mois dernier.

Un lundi soir, après avoir assisté à l'entrainement des jeunes féminines à Margerie puis à celui des seniors à Ecotay, il s'aperçut, de retour chez lui, qu'il n'avait pas son ordinateur et toutes les demandes de licences récoltées.

Se remémorant sa journée, il en déduit qu'il l'avait certainement oublié à Margerie. Malgré l'heure tardive, il appelle Philippe, éducateur du Ht Forez pour les filles, qui lui confirme avoir trouvé la sacoche au pied de la main courante et qu'il l'avait récupéré avant de quitter le stade.

Le président lui demandant s'il pouvait aller la récupérer, Philippe lui indique rapidement son adresse.

Premier couac, Philippe demeure dans un lieu qu'on qualifiera, suivant les aspirations de chacun, de charmant oasis campagnard ou… ... de bâtisse dans un trou perdu !!!

Le célèbre Picasso présidentiel prend donc, en pleine nuit, la direction de St Jean Soleymieux.

Deuxième couac, notre président renommé pour ses exploits «automobilistiques» (Souvent en panne, oubli du frein à main ou mauvais itinéraire) a, aussi, la fâcheuse habitude de rouler avec le réservoir au minimum.

Aussi, au bout de quelques kilomètres le signal de mise sur la réserve se fait entendre. Il en faut beaucoup plus pour perturber le président qui pense avoir suffisamment de carburant pour faire l'aller-retour.

Mais le voyage s'avère plus mouvementé que prévu. Arrivé à St Jean et n'ayant pas de GPS, il veut appeler Philippe pour trouver son chemin. Hors à la sortie de St Jean, il n'y a plus de réseaux.

Regrettant de ne pas avoir assez porté attention aux explications de Philippe lors de son premier appel, il entreprend de trouver son chemin au feeling. Mais l'orientation n'étant pas sa qualité première, la campagne du Haut Forez voit le Picasso faire demi tour à l'orée d'un bois, puis bien plus loin, dans la cour d'une ferme, puis revenir en marche arrière d'un cul de sac mal indiqué …avant de rouler jusqu'à ce que le portable trouve du réseau.

Finalement, par miracle, et après un dernier appel fructueux, il arrive à bon port.

Récupérant son ordinateur mais ne voulant pas écouter les conseils de Philippe lui indiquant une coursière à travers les bois, il prend le chemin du retour.

Au vue des kilomètres parcourus à l'aller, son optimisme légendaire l'avait abandonné.

Aussi, arrivant au bourg de St Jean, il coupe le moteur et entreprend le retour au point mort avec le moteur arrêté.

La campagne du haut Forez sera ainsi le témoin d'un Picasso silencieux descendant de la montagne.

Un léger recours au moteur à l'arrivée sur Margerie et une liaison Margerie - St Romain en roue libre.

Un dernier coup de moteur jusqu'à Sury pour atteindre la pompe à essence et le tour était joué…

Il ne saura jamais si sa réserve lui aurait permis d'arriver mais il peut vous affirmer, après coup, que le trajet St Jean Soleymieux - St Romain peut se faire … en mode très économique tout en protégeant la planète de l'effet de serre.